Expositions
Elégies
Nathalie Romengas
Sylvia Baldeva
Maxime Massare
Marie Madeleine Vitrolles
du 06 au 23 décembre 2023
Quatre artistes aux visions différentes de la matière et qui s’intéressent à cette charnière délicate entre rêve et réalité, qui opèrent une dilution des formes tout en conservant parfois un soupçon de figuration tout en rendant hommage au rôle primordial de la couleur, « là où la peinture a lieu » selon Rainer Maria Rilke. « Leur commerce [écrivait le poète] est toute la peinture » et du rapport entre les points de couleurs dépend fondamentalement le tableau : « comme si chaque point du tableau avait connaissance de tous les autres ».
Le travail de Sylvia Baldeva, lui, chasse la tristesse. Elle replace couleur et joie au cœur du quotidien. Ses aquarelles sont des feux d’artifice de douceur et d’élégance. Les lignes s’esquissent, les silhouettes se devinent et les visages fascinants vous retiennent. Elle illustre la féminité à l’état pur : gracieuse, royale, fière.
A l’ombre du grain qui danse, Maxime Massare, photographie le temps qui s’étire langoureusement. Loin de l’implacable métronome de l’éphémère il propose ses embrasements de couleurs sur lesquels naissent les rêves, ou des fragments de rues enfiévrés de solitude, peuplés de résonances intimes, avec ses silhouettes hésitantes sur le bord d’un soir. Grâce à la matière, la texture et le gain, il crée un univers coloré ou en clair-obscur, flottant, nappé du brouillard du ressenti. L’étrangeté de cette atmosphère picturale bouscule les repères. Le figuratif et l’abstraction se mêlent. Le réel et la fiction se confondent.
L’artiste peintre Nathalie Romengas nous plonge dans un monde de beauté et d’élégance, où la mélancolie cède à une délicate sérénité. On se laisse émouvoir par ses couleurs et ses paysages vibrants avec douceur nous entraine dans une excursion poétique.
Mettant en scène ses œuvres, Marie Madeleine Vitrolles crée de véritables compositions sculptées, dynamiques, teintées d’humour et de tendresse — où le travail de la matière rejoint la matérialité des corps — qui campent un univers se conjuguant irrémédiablement au féminin, donnant par là même raison à la célèbre maxime d’Aragon : « L’avenir de l’homme est la femme ». Une femme libre, frondeuse et sensuelle, infiniment consciente de son pouvoir de séduction. Une femme… une flamme.
Dans Mon Coeur J'ai Regardé...
Une Odyssée Intime
LiLiROZE
Nicholas Coss
Cecil B
Françoise Hillemand
du 09 Septembre au 03 Octobre
Trois femmes, un homme : quatre visions du corps comme un écho familier. Photographies et peintures se mêlent pour évoquer un seul sujet. Les corps se dévoilent, se dissimulent, ils dansent, ils se devinent. Beauté lisse ou brute, ils fascinent. Notre regard ne peut quitter ces courbes qui s’enchevêtrent, ces lignes qui virevoltent.
Ces quatre artistes ensorcellent par leur travail et leur talent.
Ainsi, entre peinture et photographie le travail de LiLiROZE est pure séduction et sensualité. On ne peut détourner les yeux de ces beautés et de leurs univers feutrés dans lequel on se sent spectateur invité et où l’on rentre sur la pointe des pieds. Cette photographe de grand talent nous fait l’honneur de nous réserver sa toute dernière série « abîmes ». Elle y évoque une Odyssée intime, une introspection. Le corps s’oublie, se perd dans les rêves, se fond dans un paysage imaginaire avec délectation avant de rouvrir les yeux et de retrouver sa réalité poétique.
Nicholas Coss vous fascinera avec ses portraits de femmes. Vous ne pourrez détourner les yeux de leurs regards saisissants et serez séduits par la présence et la puissance de ses oeuvres. Au fusain et à l'acrylique, il donne corps sur papier à ses modèles. Il les travaille encore et encore afin de rendre le geste juste, la grâce de l’instant. Tandis que les tons ocres et bleutés vous enveloppent de leur chaleur. Un grand artiste à n’en pas douter.
La photographe belge Cecil B n’a qu’un seul modèle : elle-même. Dans ses autoportraits elle exprime ses humeurs, ses désirs. Elle se dévoile, se met à nu devant son objectif. Elle révèle ses failles, sa fragilité avec talent et poésie. La personne s’estompe, il n’y a plus qu’émotions et sensations. Son corps devient un territoire d’expérimentation entre jeux photographiques et messages silencieux.
Enfin, Françoise Hillemand partage ici sa série « des corps émouvants ». Immobiles, précieux - parfaits, ces corps s'animent. Leur peau est lisse, la matière, vibrante. Ils sont liberté et sensualité. Sous un voile de rêves, ils s'enlacent et s'étreignent fébrilement tandis que l'on entrevoit leur âme au détour d'un baiser.
Ecume d'été, A l'ombre des souvenirs
Béatrice Bruneteau
Patrick Braoudé
Alain Guillemaud
Françoise Hillemand
du 12/06/2019 au 20/07/2019
Nous sommes heureux et fiers d'accueillir les photographes Patrick Braoudé, Alain Guillemaud et Françoise Hillemand accompagnés par la céramiste Béatrice Bruneteau qui dévoile ici une vision personnelles et différentes de leurs Paradis Perdus.
Patrick Braoudé nous emmène dans sa Normandie. Sa vision de cette région qu’il aime est unique entre photographie et tableau. Il nous peint des scènes uniques et toujours teintées de poésie et d’humour.
Les Polaroids de Alain Guillemaud nous emportent dans un monde rêvé, plein de douceur et de nostalgie. Les souvenirs se pressent sous notre regard tandis que nos émotions bousculent nos humeurs.
Artiste enthousiaste à la curiosité insatiable, Françoise Hillemand n’hésite pas à oublier la réalité. L’image devient alors rêve, mouvement, matière vibrante, toile abstraite ou encore calligraphie …
A travers son œuvre, elle nous offre une vérité « sa vérité » tandis que celui qui regarde ne reste pas indifférent.
Béatrice Bruneteau puise en premier lieu son inspiration dans l’immensité de la nature et la diversité du monde minéral, pour donner naissance à des formes à la géométrie imparfaite riches de textures et de hasards. « Les Penseurs » encouragent le rêve et l’imaginaire, et nous incitent à un retour vers ce que nous sommes.
La Couleur de nos Rêves, La matière pour Horizon
Marie Madeleine Vitrolles
Muriel Dorembus
Veronika Tumova
Antonio Domingues
du 13/03/2019 au 20/04/2019
Mettant en scène ses œuvres, Marie Madeleine Vitrolles crée de véritables compositions sculptées, dynamiques, teintées d’humour et de tendresse - où le travail de la matière rejoint la matérialité des corps - qui campent un univers se conjuguant irrémédiablement au féminin, donnant par là même raison à la célèbre maxime d’Aragon : « L'avenir de l'homme est la femme ». Une femme libre, frondeuse et sensuelle, infiniment consciente de son pouvoir de séduction. Une femme…une flamme.
Les œuvres de Muriel Dorembus débusquent nos rêves d’horizons lointains. Ses paysages désertés aux couleurs sourdes et douces réveillent en nous un désir de poésie et de douceur. La terre nous parle de manière sourde, discrète et lancinante. Elle chante de sa voix rauque et minérale et trouve en nous en écho oublié, celui d’un monde intérieur à redécouvrir.
Les photographies de Veronika Tumova nous emportent dans un monde où le rêve est roi. Les femmes, toujours présentes dans ses œuvres, sont comme des nymphes qui nous invitent dans une danse endiablée, dans un tourbillon de couleurs et d’émoi. Elles nous prennent par la main et nous emportent dans un univers poétique et fantastique.
Le talentueux Antonio Domingues embrase nos rêves de noirs incandescents brasiers qui réveillent en nous une mélancolie primitive. La densité tellurique du noir fait alors vibrer l’innocence du blanc ; les gris parfois tendres, parfois rudes et minéraux engloutissent les formes, les silhouettes. Ces théâtres d’ombres repoussent à jamais les frontières du présent pour pétrifier l’instant et s’en faire l’écho pour l’éternité. Les travaux remarquables, tout en introspection, de notre artiste interrogent ainsi notre mémoire, nos rêves, nos souvenirs pour tendre vers l’universel.