Ho My An
Née l'année du rat, à Paris par hasard, ce sont ses cinq sens qui l’ont formée après de vagues et lointaines études en arts plastiques et histoire de l’art. Au delà des discours, une silhouette nue ou habillée exprime le rapport affectif qu'elle entretient avec le corps physique ainsi que la respiration de la terre et la culture qui la portent. Elle cherche à capter ce langage du corps et à en donner une interprétation à travers le dessin
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Prendre le temps de l’observation, de la sensation de l’espace, des gens, des lumières, des sons, de la respiration et de la sensualité du moment.
Loin de l’instantanéité simplificatrice, rechercher une certaine complexité de la lenteur. Être un point de confluence où tout cela, les corps, les regards, les températures, les paysages, les humidités se mêlent, se mélangent, s’aspirent, s’opposent pour offrir à celui qui regarde l’occasion d’un voyage immobile.
Traduire tout un ressenti sur une toile.
Tenter de l’exprimer au gré de techniques variées qu’il s’agisse de de l’aquarelle vernie ou de l’huile délavée. Permettre au spectateur d’entrer dans le temps de l’image regardée pour y trouver, au-delà du dessin, de la composition, des techniques et des couleurs une ambiance. un support au rêve, à la méditation.
Et par-dessus tout, un désir de plaisir.